Concours photo L’Œil du climat : votez pour le prix du public et le prix Outre-mer !
19/09/2024Pour la quatrième édition, Météo-France et GEO ont organisé L’Œil du climat, un grand concours photo autour du thème « Vivre en France avec le changement climatique ». Découvrez notre sélection des 10 photos finalistes illustrant les impacts du changement climatique sur notre territoire et votez, jusqu’au 3 octobre, pour élire le prix du public et le prix Outre-mer.
Pour voter pour le prix du Public : https://www.geo.fr/page/prixdupublic-votes-meteofrance
Pour voter pour le prix Outre-mer : https://www.geo.fr/page/prixoutremer-votes-meteofrance
Trois prix seront décernés
Du 05 juin au 16 septembre, les photographes amateurs et professionnels étaient invités à envoyer leurs photos illustrant le réchauffement de notre climat. Recul du trait de côte, feux de forêt, recul des glaciers, sécheresses, crues et inondations... Nous avons reçu 400 photos emblématiques de l'évolution du climat en France.
Le jury a sélectionné 10 photos finalistes parmi les plus représentatives de l’impact du réchauffement sur notre territoire.
Trois photos seront récompensées et publiées dans le magazine GEO de décembre 2024.
Le premier prix est attribué par le jury, composé de climatologues de Météo-France et de membres de la rédaction de GEO, et deux autres prix sont attribués par le public, invité à se prononcer jusqu’au 3 octobre. C’est donc à vous de jouer pour élire le grand prix du Public parmi les 10 photos finalistes, ainsi que le prix Outre-mer parmi une sélection de cinq clichés illustrant les conséquences du changement climatique dans les territoires d’outre-mer.
Les trois prix seront dévoilés le 9 octobre sur GEO.fr et meteofrance.com.
Les photos finalistes
Découvrez la sélection finale ci-dessous et votez pour votre photo préférée.
Laurent Heurley : "Le recul de la falaise"
Chaque année, la falaise picarde est grignotée par les marées et les tempêtes. Ces reliquats de champ et de clôture témoignent du recul de la falaise. J'ai pris cette photographie sur le sentier du littoral entre le Bois de Cise et Mers-les-bains.
Anne Foussat : "Après l'incendie"
Aucune goutte de pluie n'est tombée pendant des jours. Toutes les forêts environnantes étaient très sèches, écrasées par le soleil. Des hectares de forêt ont brûlé, transformant à jamais le paysage.
Anthony Schmesser : "Quand la mer bouillonne, le ciel s'embrase"
Cette image capture un instant rare et saisissant : une tempête d'une violence inouïe s'abat sur Nice, illuminant la Côte d'Azur dans un éclat de foudre aveuglant. Depuis ma position près du phare de Saint-Jean-Cap-Ferrat, j'observe les éclairs frapper sans relâche, déchirant le ciel et frappant tour à tour l'aéroport de Nice et les collines environnantes. Au centre de ce déchaînement, un arbre solitaire, perché sur le mont Boron, devient le point de rencontre de cette force brute. Cette scène témoigne de l'intensité croissante des phénomènes climatiques en Méditerranée, symboles des bouleversements provoqués par le changement climatique. Les orages nous rappellent que la nature, dans sa splendeur et sa fureur, se transforme à une vitesse alarmante.
Jean Baptiste Brun : "Tant que ça glisse"
Photo prise au cours de l'hiver 2024, à Super Lioran, station de ski de moyenne montagne dans le Cantal (1250 m d'altitude). Cette photo illustre notre capacité à ignorer ce qui se passe sous nos spatules, notre entêtement à faire comme si la neige était enfin tombée. Illusoire sensation... Tant que ça glisse, on ferme les yeux.
Florian Ambrosino : "Arcus à l'approche":
Journée d'instabilité sur le département de l'Hérault, dans le sud de la France. Plusieurs cellules orageuses naissent dans les terres quand un imposant orage se forme en Camargue. Chasseur d'orages, je me positionne au niveau de la plage des Aresquiers, à Frontignan, pour l'intercepter. C'est alors que je remarque une imposante ligne qui se dessine à l'horizon. Je comprends immédiatement qu'un arcus se dirige vers ma position.
Gwenaëlle Gely : "Ouragan Beryl"
Grande plage du Diamant après le passage de l'ouragan Beryl, palmiers au sol, troncs dans l'eau et arrivage de sargasses.
Laurent Heurley : "Gel tardif"
Pour protéger le vignoble, certains vignerons ont préféré l'aspersion aux bougies. Lorsque j'ai pris cette photographie au petit matin du 4 avril 2022 à Chablis, il faisait - 4°C, tandis que les rayons du soleil commençaient tout juste à prendre le relais après une nuit de lutte acharnée.
Glen Bulot : "Naufrage"
Photo prise pendant la tempête Céline sur l'Île d'Arz dans le Golfe du Morbihan en Bretagne. On peut y voir la digue du moulin à marée de Berno se faire submerger par la surcote de plus d'un mètre de la tempête Céline. Ce jour-là, l'Île fut coupée en cinq parties, le camping municipal totalement submergé, plusieurs maisons et bâtiments inondés et les points d'accès maritimes de l'île étaient inaccessibles. La digue est de plus en plus souvent submergée, même par des coefficients de marée inférieurs à 90, ce qui n'était pas le cas avant.
François Greuez : "Les pieds dans l'eau"
Trois jours seulement après le début de l'année 2024, des inondations et des crues importantes touchent le Pas-de-Calais, dont la commune de Thérouanne. Un mois et demi auparavant, un épisode de crue historique s’était déjà produit dans le département. Sur cette photo, l'entraide entre les habitants de la commune est bien présente.
La sélection outre-mer
Découvrez la sélection outre-mer ci-dessous et votez pour votre photo préférée
Laurence Delanoë : "Blanchissement du corail en cours, coraux morts autour, aucune vie, aucune couleur"
La barrière de corail du Grand Cul de Sac Marin est la plus grande des îles formant Les Petites Antilles, 25 km de long, suite à des températures records depuis 2023 le corail se blanchit et meurt de plus en plus. Basse Terre en arrière plan et avancée dans la barrière, aucune vie, aucune couleur, des coraux qui blanchissent parmi ceux déjà morts.
Gwenaëlle Gely : "Mangrove rose" :
La mangrove rose au Diamant, Martinique, en mai 2024. La bactérie Microalgae Dunaliella transforme la mangrove en rose . Cette bactérie se développe en période de grande sécheresse et, est une cause du réchauffement climatique.
Théo Guillaume : "Réchauffé sous UV"
Cette image a été prise dans le lagon de l'atoll de Tetiaroa (au nord de Tahiti, Polynésie française). En mars dernier, une vague de chaleur a provoqué le réchauffement des eaux polynésiennes et les coraux les plus fragiles ont commencé à blanchir, comme cet Acropora sp. L'utilisation d'une lampe UV permet de révéler le squelette calcaire du corail dépourvu de son algue symbiotique.
Vetea Liao - “Quel futur pour nos récifs coralliens ?”
L'île de Bora-bora, la perle du Pacifique en Polynésie française, possède un des plus beaux lagon au monde. Cette année, le phénomène El Nino a provoqué le blanchiment massif de nombreux coraux et le récif de Bora-bora n'a pas été épargné comme le montre la photo. Malheureusement tous les écosystèmes marins des îles de Polynésie française reposent sur le corail. Avec le réchauffement climatique en cours, quel est l'avenir de nos récifs coralliens et de nos îles ?
Gwenaëlle Gely : "Ouragan Beryl"
Grande plage du Diamant après le passage de l'ouragan Beryl, palmiers au sol, troncs dans l'eau et arrivage de sargasses.