Infos climat Ce mois de novembre a vu des chutes de neige en plaine, comme ici dans le Pas de Calais.

Infoclimat / berlem

Novembre 2021 : froid et peu arrosé

06/12/2021

Les conditions anticycloniques ont dominé sur la moitié nord et la façade ouest du pays dans une ambiance souvent très fraîche excepté en milieu de mois. En revanche, dans un flux de sud, le Sud-Est et l’île de Beauté ont été affectés par des vagues pluvio-orageuses intenses générées par la tempête Blas du 9 au 11 novembre sur la Corse et le Roussillon et les 14 et 15 de la Corse au Var et à la Côte d’Azur. Puis un nouvel épisode méditerranéen est remonté du 23 au 25, du Languedoc-Roussillon aux Cévennes et à la côte varoise. En fin de mois, des conditions hivernales se sont installées sur le pays avec des chutes de neige très abondantes sur l’ensemble des massifs et des flocons jusqu’en plaine sur un large quart nord-est.

La fraîcheur a dominé

Les températures, à peine de saison sur le pourtour méditerranéen et la Corse ainsi que près de la Manche et des frontières du Nord, ont été généralement 1 à 2 °C en dessous des normales sur le reste du pays. Malgré un début de mois très doux et un radoucissement temporaire mi-novembre, la fraîcheur a dominé avec deux pics de froid assez marqués du 4 au 6, puis en toute fin de mois. Les gelées ont été assez fréquentes sur un large quart nord-est.  La température moyenne de 7,9 °C sur la France et sur le mois a été inférieure à la normale* de 0,7 °C.

Des précipitations souvent déficitaires

Les précipitations, moins fréquentes que la normale excepté près des Pyrénées, du littoral varois à la Côte d’Azur et en Corse, ont été déficitaires de 20 à 70 % sur une grande partie de l’Hexagone et sur le littoral du nord-ouest de la Haute-Corse. Le déficit a localement dépassé 70 % sur le sud de la Bretagne, de la Vendée au Poitou ainsi que sur les Cévennes. La pluviométrie, plus proche de la normale, des Landes à l’ouest de l’Occitanie et sur l’extrême sud-est, a été excédentaire sur la majeure partie de la Corse, de l’Ariège et du sud-est de la Haute-Garonne au golfe du Lion, de la Camargue au littoral varois ainsi que très localement sur l’extrême nord du pays et le Queyras. Les cumuls mensuels ont atteint une fois et demie à trois fois la normale, voire localement plus sur l’Aude, les Pyrénées-Orientales et le littoral oriental de l’île de Beauté. En moyenne sur le pays et sur le mois, le déficit* pluviométrique a dépassé 30 %.

Un ensoleillement variable

L’ensoleillement a été excédentaire** de 10 à 30 % sur le nord-ouest de l’Hexagone, voire de 30 à 60 % des Pays de la Loire à l’ouest de l’Île-de-France. Il a été généralement déficitaire sur le reste du pays, excepté de l’est de l’Occitanie aux Alpes du Sud où il a été plus conforme à la saison. Le déficit, supérieur à 10 %, de l’Alsace et de la Lorraine au nord d’Auvergne-Rhône-Alpes ainsi que des Landes au Tarn et aux Pyrénées-Orientales, a parfois atteint 20 à 40 %, voire localement plus des Hautes-Pyrénées au Tarn. Le soleil a ainsi brillé 113 heures au Mans (Sarthe) et 120 heures à Nantes (Loire-Atlantique) mais seulement 53 heures à Albi (Tarn) ou 44 heures à Chambéry (Savoie), records de faible ensoleillement.

*Moyenne sur la période 1981-2010.
**Moyenne sur la période 1991-2010.