Épisode méditerranéen : des orages stationnaires sur l'Hérault et le Gard
14/11/2022Des orages stationnaires sont en cours ce lundi sur l'est de l’Hérault et le Gard. Ils engendrent localement des pluies très intenses en peu de temps.
Des phénomènes dangereux sont en cours. Suivez l’évolution de la situation et consultez les conseils de comportements et le site https://www.ecologie.gouv.fr/pluie-et-inondation.
Un épisode méditerranéen pluvio-orageux
Un épisode méditerranéen pluvio-orageux est en cours sur l’Hérault et le Gard ce lundi. Les pluies peuvent être localement très intenses et toucher des zones particulièrement vulnérables.
Les averses associées sont fortes pouvant donner jusqu'à 60 à 80 mm en 1 heure sous les orages les plus forts. Un risque d'avoir un orage stationnaire existe et les cumuls pourront atteindre ponctuellement 180 mm sur l'épisode.
Les orages associés sont forts. Outre l'activité électrique, ces orages peuvent être parfois accompagnés de fortes rafales de vent proches ainsi que de grêle.
En milieu de nuit de lundi à mardi, ce temps agité devrait se calmer.
Pourquoi les orages sont difficiles à prévoir ?
Les orages sont des phénomènes de petite échelle issus de processus complexes. Les processus physiques à l'origine des orages sont complexes et font intervenir de nombreux " ingrédients " atmosphériques : la température de l'air en surface et en altitude, la variation du vent selon l'altitude et l'humidité de l'air près du sol..
Un orage évolue sur une courte durée (de quelques dizaines de minutes à quelques heures) et concerne une zone géographique limitée (quelques dizaines de kilomètres). Il peut se déplacer très rapidement ou stationner au même endroit, ce qui rend difficile la prévision de la localisation de ce phénomène.
Des modèles pour améliorer la prévision des orages
On ne prévoit pas un orage, mais un risque d’orage. Les modèles permettent d’anticiper les conditions favorables aux orages sur une zone large, le département, mais ils ne permettent pas d’être précis (trajectoire, stationnarité, quantité de précipitations) à l’intérieur de cette zone.