Les systèmes d’observation de Météo-France
21/11/202424 heures sur 24 et 7 jours sur 7, des observations du monde entier parviennent à Météo-France. Pour acheminer les données d’observation, il faut entre quelques minutes et une heure selon les stations et les pays.
Satellites, radars, ballons-sondes, stations au sol…
Les observations fournissent des données indispensables à toute prévision météorologique ou climatique. Des mesures par des instruments variés sont nécessaires. Météo-France observe le temps dans l’Hexagone comme dans les territoires d’Outre-mer. Globalement, les observations décrivent l’état de l’atmosphère, siège des phénomènes météorologiques, et le temps qu’il fait.
Les chiffres clés de l’observation météorologique et climatique
Autour de notre planète, 20 satellites surveillent les terres et les océans ;
- au sol 2 000 stations automatiques de surface fournissent des mesures en temps réel ;
- 39 radars produisent des images des précipitations toutes les 5 minutes ;
- 15 sites de radio sondage effectuent des observations d’altitude grâce à des ballons ;
- 4 navires effectuent des radiosondages embarqués sur leur trajet entre la France et les Antilles ;
- 300 bouées dérivantes et 6 bouées ancrées en mer.
Des appareils de télédétection (mesure à distance) enrichissent la panoplie pour répondre à des besoins spécifiques. Le lidar émet des ondes lumineuses sensibles aux aérosols (pollution, poussières et cendres volcaniques). Fiable et robuste, le sodar utilise des ondes sonores pour mesurer des profils verticaux de vent et détecter des cisaillements de vent aux abords des aéroports. Contrairement au lidar, le sodar ne subit pas de rétrodiffusion du signal en cas de nuages bas ou de brouillard. Les mesures restent donc possibles.
Le saviez-vous ?
Météo-France exerce en Terre Adélie, un district des Terres australes et antarctiques françaises (TAAF), des missions d'observation de surface et d'altitude, mais aussi un suivi des mesures d'ozone stratosphérique et de l'état de la banquise.
De l’observation à la prévision météorologique
Des méthodes d’assimilation de données fournissent des images combinant plusieurs sources d'informations (observations de surface, de radars et de satellites). Elles offrent une vision intégrée, plus complète, comme des cartes d'observation de neige au sol.
L’assimilation, c’est le passage du monde de l’observation à celui de la prévision grâce aux modèles de prévision numérique du temps. Les observations recueillies en constituent les « données d'entrée».
La mémoire du climat
Enfin, Météo-France a pour mission de conserver « la mémoire du climat ». Toutes les données d’observation sont archivées. Les longues séries de référence conservées à Météo-France permettent de suivre l’évolution du climat et de fournir de meilleures données pour évaluer et calibrer les modèles numériques globaux et régionaux du climat.