Infos climat Printemps.

GettyImages

Mai 2021 : très frais et arrosé

07/06/2021

Le mois de mai 2021 a été marqué par la fraîcheur, hormis un pic de chaleur du 8 au 10, et par des précipitations abondantes.

Après deux mois remarquablement secs, le printemps s’est achevé avec un mois de mai très arrosé sur la majeure partie de la France. Des perturbations très actives se sont succédé tout au long du mois hormis le long des Pyrénées qui sont souvent restées en marge du flux de nord-ouest perturbé. Un épisode de précipitations intenses, durant lequel des records de cumul de pluie en 24 heures ont été enregistrés, a notamment touché les Cévennes et la région Rhône-Alpes le 10 mai. Sur les Alpes, des chutes de neige tardives ont provoqué des avalanches. Le mois a débuté avec des gelées tardives parfois record et la fraîcheur a dominé à l’exception d’un pic de chaleur du 8 au 10 et d’une hausse du mercure en toute fin de mois.

Température

Les températures sont restées inférieures aux normales la majeure partie du mois. Elles ont été en moyenne proches des valeurs de saison sur les côtes de la Manche, près des Pyrénées ainsi que sur le pourtour méditerranéen et la Corse mais 1 à 2 °C en dessous sur le reste du territoire. Des Ardennes à l’Alsace et au nord des Alpes, elles ont même souvent été plus de 2 °C en dessous. La température moyenne de 13,8 °C sur la France et sur le mois a été inférieure à la normale* de 1,3 °C. Mai 2021 s’est classé au second rang des mois de mai les plus froids depuis le début du XXIe siècle derrière mai 2013 (-2,3 °C) mais comparable à mai 2010 (-1,3 °C) et devant mai 2019 (-1,1 °C).

*Moyenne sur la période 1981-2010.

Précipitations

Les passages perturbés ont été très fréquents avec 15 à 20 jours de pluie sur une grande partie du territoire soit 4 à 8 jours de plus que la normale* excepté le long des Pyrénées, sur le pourtour méditerranéen et la Corse. Des records de nombre de jours de pluie ont été battus pour un mois de mai. Les cumuls mensuels, excédentaires de 20 à 50 % sur une grande partie de l’Hexagone ainsi que sur l’ouest de l’île de Beauté, ont parfois atteint une fois et demie à deux fois la normale. À l’inverse, les pluies ont été déficitaires de plus de 25 % du Pays basque à l’ouest du Languedoc-Roussillon, du sud du Gard à la Camargue et localement en Auvergne et sur les Alpes-Maritimes. En moyenne sur le pays et sur le mois, l’excédent a été proche de 30 %.

*Moyenne sur la période 1981-2010.

Ensoleillement

L’ensoleillement a été proche de la normale**, voire légèrement inférieur sur la majeure partie du territoire. Le déficit a atteint 10 à 20 %, de l’Alsace et de la Lorraine au nord des Alpes. En revanche, l’excédent a localement dépassé 10 % près des côtes de la Manche, en Loire-Atlantique, en Vendée ainsi que sur le Pays basque.

**Moyenne sur la période 1991-2010.