A la une Illustration pluie

© Taburet Pascal - Météo-France

Qu’est-ce que la pluie ?

16/09/2021

Toute particule d’eau, liquide ou solide qui tombe en chute libre dans l’atmosphère est une précipitation. Lorsque ces précipitations prennent la forme de gouttes d’eau d’un diamètre supérieur à 0,5 mm, on parle alors de pluie. Mais les précipitations sont diverses et il est question aussi de bruine, d’averse, voire de giboulée, de grésil, de grêle et de neige.

Comment se forme la pluie ?

Les nuages se composent de fines gouttelettes produites par le refroidissement de la vapeur d’eau. En s’agglomérant entre elles, elles peuvent s’alourdir et tomber. Ou alors, à nos latitudes, en raison des températures souvent négatives en altitude, ces gouttelettes peuvent se transformer en particules de glace, qui elles aussi, devenues plus lourdes, tombent. Elles fondent le plus souvent lorsqu’elles se rapprochent du sol et que la température remonte. Voilà alors la pluie.

Les différentes formes de précipitations : averse, bruine, grêle...

Les précipitations se produisent :

  • soit sous forme d'averse : il s'agit de précipitations de courte durée (de quelques minutes à une heure au maximum) et dont l'intensité est variable mais souvent marquée, voire violente (exemple des averses orageuses) ;
  • soit de manière continue (souvent plusieurs heures) avec une intensité variable mais généralement non violente. Lorsque la pluie (ou la neige) s'arrête puis reprend sans démarquage net et que le ciel reste couvert de nuages on parle de pluie (ou de neige) intermittente. Il ne s'agit pas d'averse !

La bruine, quant à elle, ne tombe jamais sous forme d'averse. On la rencontre seulement sous les nuages bas que sont les stratus. Elle est constituée de gouttes d’eau très fines, dont le diamètre n’excède pas 0,5 mm, et très rapprochées, paraissant flotter dans l’air.

La grêle et le grésil tombent toujours sous forme d'averse. La neige, comme la pluie, peut tomber de façon continue ou sous forme d’averse.

La giboulée est une brève averse, souvent accompagnée de vent, tombant à la fin de l’hiver et au début du printemps. Elle peut donner de la pluie, mais aussi de la grêle, du grésil ou de la neige.

Pour quantifier la pluie on parle de millimètres de pluie. 1 millimètre correspond à 1 litres d’eau tombé par m².

Comment détecte-t-on les précipitations ?

Les radars météorologiques permettent de localiser les précipitations (pluie, neige, grêle) et de mesurer leur intensité en temps réel. Le réseau de radars de Météo-France est réparti sur l'ensemble du territoire et couvre notamment l'arc méditerranéen.

Ces radars ont une portée d'environ 100 km pour la mesure et de 150 à 200 km pour la détection des phénomènes dangereux. Les prévisionnistes disposent d'images radar toutes les 5 minutes.

Quels nuages pour quelles précipitations ?

Les nuages dans le ciel ne donnent pas tous lieu à des précipitations. En fonction de leur genre, ils peuvent ou non précipiter. Les nuages de l'étage supérieur (cirrus, cirrocumulus et cirrostratus) ne donnent pas lieu à des précipitations tout comme l'altocumulus en général. Les autres nuages, toujours en fonction de leur type, donneront plutôt des précipitations continues sous forme liquide (pluie) ou solide (neige) ou plutôt sous forme d'averses de pluie, de neige, de grésil ou de grêle.