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L'été météo commence le 1er juin, après un printemps souvent très frais

28/05/2021

Le printemps météorologique s'achève lundi. Il couvre les mois de mars, avril et mai. Le printemps 2021 a été marqué par une grande fraîcheur en dépit d’un pic de chaleur remarquable pour la saison du 29 mars au 1er avril.

(Printemps météorologique : mars-avril-mai ; bilan provisoire au 27 mai 2021)
Les conditions anticycloniques ont dominé jusqu’à fin avril sur la France. Elles ont laissé place à un défilé de perturbations très actives durant le mois de mai avec des épisodes de  fortes précipitations et des chutes de neige en altitude sur les massifs de l’Est et les Pyrénées. Ce printemps a été marqué par une grande fraîcheur malgré un épisode de chaleur remarquable pour la saison fin mars-début avril. Le mois d’avril a notamment connu une succession de nuits très froides avec de fortes gelées occasionnant d’importants dégâts sur les cultures.

Température

Les températures ont été globalement assez fraîches malgré quelques périodes de douceur plus fréquentes en mars, notamment lors d’un pic de chaleur du 29 mars au 1er avril durant lequel les températures maximales ont battu des records. Les nuits ont été souvent froides, particulièrement au mois d’avril avec de fréquentes et sévères gelées nocturnes. En moyenne, les températures ont été plus de 1 °C en dessous des valeurs saisonnières sur la moitié nord du pays. Elles ont été plus hétérogènes sur les régions du Sud, généralement plus proches des valeurs de saison sur la côte atlantique, le Sud-Ouest et l’extrême sud-est. À l’échelle de la France et de la saison, elle devrait être inférieure à la normale* de 0,6 °C.

*Moyenne de référence 1981-2010.

Précipitations

Après un début de printemps très peu arrosé, les précipitations ont été plus fréquentes et abondantes que la normale sur la majeure partie du pays durant le mois de mai. Sur l’ensemble de la saison, le nombre de jours de pluie a été inférieur à la normale sur la plupart des régions, notamment sur la façade atlantique et le long des Pyrénées. Malgré les nombreux passages pluvieux de mai, les cumuls de précipitations ont été généralement déficitaires sur la moitié ouest du pays ainsi que sur la Corse. Le déficit a dépassé 20 % près des côtes de la Manche ainsi que sur les régions bordant l’Atlantique et souvent 50 % le long des Pyrénées, tout particulièrement sur le Roussillon. Les cumuls de pluie ont été plus conformes à la normale sur le flanc est, voire localement excédentaires en Rhône-Alpes et région PACA. En moyenne sur la France, la pluviométrie devrait être déficitaire* de plus de 10 %.

*Moyenne de référence 1981-2010.

Ensoleillement

L’ensoleillement a été excédentaire** sur la quasi-totalité du pays. L’excédent a atteint 20 à 40 % sur le Nord-Ouest. De la Basse-Normandie et de la Bretagne au nord de la Nouvelle-Aquitaine, le soleil a été aussi généreux, voire localement plus que sur les régions méditerranéennes où l’ensoleillement a été plus conforme à la saison. Du 1er mars au 26 mai, le soleil a brillé 625 heures à Perpignan (Pyrénées-Orientales), 654 heures à Nice (Alpes-Maritimes), 637 heures à Caen (Calvados), 640 heures à Dinard (Côtes-d’Armor), 665 heures à Nantes (Loire-Atlantique), 710 heures à Ajaccio (Corse-du-Sud) et 751 heures à Château-d’Olonne (Vendée).

**Moyenne de référence 1991-2010.